L'étude Historique

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La Jaguar XJ40 remplace, en 1986, la troisième génération des XJ 6 et 12, dont l'origine remontait aux années 1960. Cette nouvelle génération se veut à la fois élégante et moderne, avec de nombreux équipements technologiques. Le développement de la XJ40, rythmé par les contraintes budgétaires et les grèves générant de nombreux retards, fut complexe. Jaguar cherchait, tout en conservant les caractéristiques distinctives de la marque à moderniser son image de marque pour faire face à la concurrence notamment allemande avec BMW et Mercedes ou encore Cadillac aux USA. Son design extérieur, plus carré et angulaire, est ancré dans la mode des années 1980 et les équipements sont à la pointe avec entre autres des écrans digitaux ou encore une suspension pneumatique en option. L’intérieur fait appel à des matériaux nobles et se veut au niveau des références de l'époque, telles que ses consœurs Bentley ou Rolls-Royce. Plusieurs niveaux de finition sont proposés, la finition de base est simplement nommée XJ6, et la finition haute prend l'appellation Sovereign. Plus tard, une finition intermédiaire Sport sera proposée ainsi que quelques séries spéciales. Parallèlement, Daimler propose une version encore plus haut de gamme, comme sur la génération précédente, équipée entre autres de sièges arrières individuels . Sur le plan mécanique, la XJ40 inaugure une nouvelle gamme de moteurs, avec deux six cylindres en ligne type AJ6 (2,9l et 3,6l) et un V12. Au fil des années, la ces motorisation ont évolué en passant à 3,2l et 4,0l, le 2,9l étant réputé pour ses problèmes de fiabilité liés à son manque de puissance. D'autres défauts, principalement électroniques, entachent parfois la réputation de la voiture, qui se vendra néanmoins à plus de 208000 unités jusqu'à la fin de la production en 1994 et son remplacement par la X300, qui n'est en réalité qu'une grosse évolution de la XJ40.

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