L'Art Est Aux Stands
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Proposé au tarif de 9990,- €
JAGUAR XJ-S
V12 HE
V12 HE 1985
Fiche Technique
1985
V12 24V 5343cm³
295ch à 5150tr/min
213 120 km
Automatique 3 rapports
Propulsion
1770kg
ANNÉE
MOTORISATION
PUISSANCE
KILOMETRAGE
BOÎTE
TRANSMISSION
POIDS
Notre exemplaire
Ce coupé XJ-S de 1985, est équipé du V12 5,3 litres HE (High Effeciency) développant 295 ch, couplé à une boîte de vitesses automatique affichant 133200 miles au compteur. Il fait donc donc partie des 44190 coupé HE produits entre 1981 et 1991.
Son état général est bon, il dispose d'un contrôle technique valide et d'un dossier d'entretien complet regroupant plus de 20 000 €
de factures sur les quinze dernières années.
Les équipements fonctionnent, son intérieur présente une très belle patine.
Originaire d’Angleterre, il dispose d'une carte grise Française collection. Bien que roulant et se comportant très bien, il nécessite une révision complète suite à une période d'arrêt. La boîte de vitesse automatique fonctionne bien également.
L'étude Historique
Williams Lyons, le directeur de Jaguar, réfléchit dès le lancement de la Type-E en 1961 à une GT orientée vers le luxe pour épauler sa sportive. Ce projet aboutira finalement sur berline XJ qui sera la pierre angulaire de la marque pendant plus de 50 ans. Mais ces coûts de développement auront raison de la santé financière de la marque, qui passe sous le giron de British Leyland, peu porté sur les innovations jusqu'alors chères à Jaguar.La Type-E enchaîne les générations jusqu'en 1975 sans grandes modifications. Elle héritera néanmoins en fin de carrière d'un bloc V12 de 285 ch, léger et moderne, qui avait été développé par Jaguar dans les années 50 pour la XJ13 de compétition et qui sera retravaillé pour la route afin de mieux répondre à une occurrence croissante. Au début des années 70 il fallut plancher sur une remplaçante au modèle. La base de la berline XJ est donc imposée pour rationaliser les coûts, avec un cahier des charges est simple, une GT confortable et moins sportive qui doit conquérir le marché Américain. Pour cela, le moteur V12 5,3 sera parfait. La solution technique est donc toute trouvée en faisant usage des éléments existants, mais du côté du style le défi est de taille : succéder à la légendaire Type-E. Malcolm Sayer avait déjà commencé à travailler sur le sujet mais après son décès la tâche fut confiée à Doug Thorpe. Le dessin final est moderne, aérodynamique et élégant. La voiture, baptisée XJ-S, est présentée en 1975, mais ne sera pas très bien accueillie, décrite comme trop lourde, torturée et pas suffisamment luxueuse, même si son comportement routier est salué. Autre problème de taille, le V12 a beau offrir d'honnêtes prestations malgré les plus de 1700kg du coupé, sa consommation est mal venue deux ans seulement après la crise pétrolière. Les ventes ne sont pas à la hauteur des espérances et, dès 1978, le modèle est revu, gagnant en puissance et améliorant sa finition, mais les ventes continuent à baisser. Pour les dynamiser, le moteur sera entièrement revu en 1981 pour devenir le V12 HE (High Efficiency) avec de nouvelles chambres de combustion de type Fireball. La puissance grimpe ainsi à 295 ch et la consommation baisse de près de 30%. Les ventes repartent à la hausse, et seront encore stimulées par l'arrivée d'une version équipée d'un tout nouveau six cylindres en ligne de 3,6 litres développant 221 ch, plus économique à l'achat comme à l'usage, pour épauler le V12. La même année, une version découvrable SC produite chez Tickford, conservant un imposant arceau central, et commercialisée, un vrai cabriolet arrivera cependant en 1987, la année que le dérivé sportif XJR-S revu par TWR, avec un châssis plus rigide et 318 ch. En 1991, la XJ-S devient XJS est profite d'un restylage (principalement de la partie arrière), et le six cylindre passe à 4 litres, le V12 reste inchangé jusqu'en 1993 où il passe à 6 litres et 304 ch. Quelques évolutions suivront jusqu'à la fin de la carrière du modèle en 1996 (19 95 pour le V12) après 115400 exemplaires produits. Le châssis de la XJ-S sera réutilisé pour sa descendante la XK8 et l'Aston Martin DB7.