L'étude Historique

​

L'histoire de l'Elise commence avec la seconde vie de Lotus, au début des années 90. La marque est alors entre les mains de l'entrepreneur Romano Artioli, qui décide de repartir de la philosophie de Colin Chapman, simplicité et légèreté. Après avoir écarté l'idée d'une nouvelle Seven, segment déjà occupé par Catheram, Westfield ou Donkervoort entre autres, il opte pour le projet d'une biplace adaptée aussi bien à la piste qu'à un usage plus quotidien, autour d'un châssis en aluminium dont les éléments ne sont pas soudés, mais collés, technique répandue dans le secteur aéronautique, assurant rigidité et durabilité. Côté style, l'Elise (nommée en hommage à Elisa, petite-fille de Artioli) est dessinée par Julian Thomson, qui s'est inspiré d'anciens modèles de la marque, et de la Ferrari Dino qu'il possède alors. En résulte un roadster à moteur central compact et bas, et un intérieur à ossature apparente, ne pesant que 800 kg. La motorisation, un 4 cylindre 1,8 16 soupapes Rover de 120, est déjà connue et éprouvée et permet de toucher les 200 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en 5,9s. Des variantes plus puissantes arriveront au fil des années (111S, 160 Sport,...). En 2001, la deuxième série (S2) est lancée. Le châssis reste très similaire tandis que la carrosserie est redessinée et dotée d'un extracteur et d'un aileron plus prononcés. Le moteur reste le même avec quelques améliorations jusqu'en 2004. Lotus se tourne alors vers Toyota et son 1.8 VVTL-i série ZZ développant 192 ch. Cette nouvelle Elise, nommée R, est un peu plus lourde mais le moteur japonais augmente les performances. Suivront ensuite la version 136 ch, puis la version SC suralimentée, qui s'inspire de l'Exige. Grâce au compresseur, la puissance grimpe à 221 ch et le 0-100 km/h passe à 4,6. Plusieurs séries spéciales ont également vu le jour. La troisième série est lancée en 2011. Le moteur est remplacé par un 1.6 Toyota de 136 ch. L'extérieur de cette S3 évolue en douceur. Une nouvelle SC apparaît plus tard, suivie par de nombreuses éditions spéciales plus ou moins radicales et puissantes. Enfin, la fin de production est marquée par l’Elise Sport 240 Final Edition lancée en 2021 est fabriquée à 192 exemplaires. La voiture dispose de teintes exclusives et de jantes forgées de série. A l’intérieur, un nouveau volant à méplat prend place et les sièges évoluent. Elle reçoit de série un compteur numérique et une plaque non numérotée prend place côté passager. La dernière Final Edition produite, couleur Championship Gold, est acquise par Elisa Artioli. L'Elise quitte finalement la scène en 2021, après 25 ans et plus de 35 000 unités produites. 

​